Solution 1 : Se former sur le tas
La solution la plus ancienne et la plus fastidieuse pour devenir technicien du spectacle est de se former sur le tas. Auparavant, les personnes désireuses de pratiquer le métier commençaient comme assistant technicien ou « roady ». Il était alors possible de monter naturellement en compétence avec des « mentors », ou au côté de personnes plus expérimentées travaillant dans la même équipe. L’évolution dans l’organisation technique d’un spectacle pouvait donc être rapide. Néanmoins, cette méthode comporte certaines limites : manque de méthodologie de travail, de qualifications (notamment en électricité) et de polyvalence à termes.
De nos jours, il est possible d’avoir des premières expériences terrains sans passer par le cadre scolaire. Le bénévolat et les stages sont d’excellents exemples. Néanmoins, il est nécessaire de se rapprocher des structures d’aide à l’emploi et à l’insertion pour formaliser une convention de stage avec une organisation. Cette approche est cependant de plus en plus délicate, car le secteur connait de grandes évolutions techniques et technologiques. Les exigences des recruteurs ont augmentées, et la mise en place technique nécessite des compétences précises (et donc une expérience / formation adéquate).
Solution 2 : Suivre une formation
Une première chose à savoir est qu’il n’existe pas de diplôme ou spécialisation spécifique pour devenir technicien du spectacle. Plusieurs formations sont donc possibles avec des cursus qui vont de bac à bac+5. Certaines écoles se sont spécialisées dans l’audiovisuel, le cinéma ou le spectacle vivant, et offrent des parcours de formations dédiés pour devenir technicien du spectacle. C’est le cas de notre école, le GRIM EDIF (voir notre formation de technicien son et lumière accessible sans bac).
Néanmoins, l’expérience professionnelle de terrain reste indispensable dans les métier techniques. Durant la formation, des stages et des CDD (prestations en entreprise) permettent de pratiquer les notions vues en cours dans divers situations réelles. Comme dans tout travail, c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
