Le poste de régisseur général requiert une adaptabilité et une polyvalence hors pair ! En plus des compétences techniques, le régisseur général doit également avoir des connaissances du milieu culturel et artistique. Voici une liste non exhaustive des qualités et compétences essentielles.
Le poste de régisseur général requiert une adaptabilité rapide et une polyvalence hors pair : Adaptabilité en fonction des imprévus, des demandes spécifiques du client…
En effet, pour réaliser ce job, en plus des compétences techniques, le régisseur général doit également avoir des connaissances du milieu culturel et artistique. Par exemple, une certaine culture et appréciation de l’art, de l’audiovisuel ou encore du cinéma/films/théâtre/musique. Cela permet une réelle banque d’information et d’inspiration pour les réalisations futures. Nous pouvons dire également que ce métier requiert beaucoup de curiosité dans le milieu du spectacle vivant, afin d’alimenter son esprit critique et la cohérence de ses propres projets.
En effet, l’aspect humain est primordial dans ce corps de métier car il ou elle collabore sans cesse avec ses collaborateurs et clients.
Le régisseur général consacre la majeure partie de son temps en équipe ! Empathique et attentif, il guide, gère et assure la coordination de son équipe. Cela exige une bonne aptitude sociale ainsi que la capacité d’encadrer le travail de plusieurs personnes.
De ce fait, un attrait pour le travail en équipe est obligatoire. De plus, en cas de besoin, il est chargé de régler les conflits.
Il doit faire face aux imprévus et gérer différents aspects d’un événement. Il y a donc beaucoup de pression qui résulte de ses responsabilités.
Au sein de la gestion, de l’ingénierie, des ressources humaines et du budget, le régisseur général est un métier qui nécessite une force de caractère. Gare aux timides ou aux sensibles, ce métier risque d’être compliqué. En effet, entreprendre, diriger, encadrer et imposer sa vision des choses demande discipline, rigueur et fermeté.
Il requiert également des compétences transversales, pour exercer ses missions et ses activités.
Par exemple, la pratique de l’anglais en plus du français, chiffrer et planifier la réalisation d’un programme ou d’une opération et contrôler son exécution ainsi que comprendre une demande artistique.
Une notion de gestion du patrimoine et des équipements peut être utile. Comme réaliser un inventaire, organiser la maintenance du matériel, élaborer le règlement intérieur et veiller à son application, tenir à jour les documents imposés par la règlementation…
Pour ce qui est de l’exécution budgétaire, voici certaines missions annexes. Tenir une régie, effectuer des opérations financières de dépenses et de recettes, suivre les dépenses liées aux besoins en moyens techniques d’un événement, dans le cadre du budget alloué par la direction technique et/ou l’administration.
Il ou elle est garant :
Pour conclure, nous avons donc vu qu’être régisseur-se général-e demande une multitude de compétences. Autant de savoir-vivre que de savoir-faire.
Si vous souhaitez exercer cet emploi, vous devez donc être très débrouillard, polyvalent, avoir une grande oreille et un sens de l’anticipation pour mieux organiser le planning de chaque équipe technique, et une bonne gestion du stress !
Pour plus de détails et conseils, voici l’interview de Kristopher MADZIARA :
« Péjorativement, on a l’impression que le régisseur général ne fiche pas grand-chose parce qu’il ne porte pas, il n’est pas en face de la console. Mais je m’occupe un peu de tout, j’ai une vision périphérique. J’organise, j’optimise, et je prépare tout ce qui est chantier, arrivée, départ etc… Ça c’est le travail qu’on peut voir sur le terrain. »
Pour en savoir plus sur le métier de régisseur-se général-e du spectacle vivant et de l’évènementiel, nous vous invitons à consulter notre page formation ci-dessous.
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